Stress avant de sortir : causes et solutions
Société post confinement et séquelles : le syndrome de la cabane ?
Les années éprouvantes que nous avons traversées et le stress enduré ont fait émerger le syndrome de la cabane. Ce syndrome désigne une crainte irrationnelle de changer d’environnement suite à une période de confinement ou d’isolement. Ce stress, cette peur avant de sortir aurait ont été observés chez des chasseurs et des chercheurs d’or qui vivaient cloitrés, reclus dans leurs cabanes, en autarcie loin de toute civilisation et contact social. Au moment de la fin de cet isolement, ils devaient se réinsérer dans la société. Ils ont alors développé des symptômes de peur, d’anxiété, d’angoisse. Ils se sont effet acclimatés à vivre dans des lieux reculés et contrôlés, ils se sentaient alors en insécurité “en milieu hostile” dehors au contact de leurs semblables. Ce syndrome de peur, de stress avant de sortir a également été détecté chez des individus ayant été hospitalisés ou emprisonnés lors de longues périodes, et plus récemment suite aux confinements successifs liés à l’épidémie de Covid.
En effet, ce stress “social” a été amplifié par la situation sanitaire. La psychose liée au risque de contamination combinée à la levée des restrictions et le fait de tomber le masque a eu de multiples répercussions : stress et peur de se retrouver mis à nu et exposé au regard des autres, danger lié à la proximité avec les autres. Le fait d’avoir pris des précautions à chaque sortie, d’avoir été soumis à des attestations a crée un malaise. L’environnement extérieur est alors devenu pour certains un monde menaçant et inhospitalier. Malgré le retour a la normale, ce traumatisme reste vif et le stress au moment de sortir peut être encore palpable.
Pic de stress, angoisse au moment de sortir ?
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Stress avant de sortir : les différents types de peur
Cette appréhension, cette angoisse de sortir de chez soi revêt différentes formes :
- Crainte de la foule, des rues très fréquentées, de la forte affluence, de la promiscuité avec les gens.
- Anxiété liée au fait de se retrouver dans un milieu confiné comme dans les transports en commun.
- Peur d’être dehors dans un endroit inconnu ou trop vaste, où on peut perdre ses repères.
- Peur de faire une crise.
Le trouble panique qui alimente le stress
Si vous avez déjà expérimenté un trouble panique, le probabilité de développer une angoisse avant de sortir sera plus élevée. Vous craignez alors d’en vivre une qui arrivera sans crier gare et vous frappera dans un lieu public. Dans ce cas, votre vulnérabilité sera alors exposée à la vue de tous. Vous n’aurez pas de porte de sortie, de refuge. Cette peur peut transformer vos sorties en périples et le fait de se retrouver dans une situation sociale devient alors une véritables hantise.
En effet, cette manifestation anxieuse, cette crise de panique en public peut vous mettre en danger : moins de vigilance, risque d’être renversé, de vous perdre, d’être détroussé, de perdre vos affaires, de perdre vos moyens et de vous ridiculiser. Un sentiment de honte lié à l’impuissance est souvent ressenti par la personne qui se sent spectatrice de la scène. Quand ces crises surviennent à la maison, vous vous sentez davantage en sécurité mais à l’extérieur, vous êtes alors une proie en situation de faiblesse.
Le traumatisme
La peur, stress avant de sortir peuvent être liés à un traumatisme, à la remémoration d’un souvenir enfoui et traumatisant : comme une agression, un vol à l’arrachée, une altercation, le fait d’avoir été suivi dans la rue. Une moquerie, une raillerie, ou même un accident de la circulation peuvent alors vous angoisser. La rue c’est l’inconnu, la peur des mauvaises rencontres. Le stress avant de sortir est alors accentué par divers facteurs : tombée de la nuit, type de quartier où vous devez vous rendre, longueur du chemin que vous devez emprunter.
La peur du regard des autres
Cette peur de “sortir de votre antre” pour vous confronter au monde extérieur peut traduire une crainte du jugement, du regard des autres. Elle peut s’expliquer en raison d’un complexe, d’un manque de confiance en vous ou d’une certaine forme de paranoïa. Sortir c’est alors vous soumettre à la critique et vous êtes convaincus que vous allez être montré du doigt.
Les symptômes de la peur du stress avant de sortir
- Transpiration excessive.
- Accélération du rythme cardiaque.
- Nausées.
- Boule d’angoisse.
- Troubles de la respiration.
- Oppression de la cage thoracique.
- Souffle coupé.
Solutions pour réduire l’angoisse avant de sortir
Comment reconnaître une anticipation maladive ?
L’anticipation est un réflexe naturel qui n’est pas toujours alarmant, concevoir la tournure qu’un évènement va prendre permet de se conditionner, de se préparer afin d’éviter de commettre des erreurs en parant à toute éventualité. L’humain entrevoit le pire car au plus profond de nous même nous sommes convaincus d’être à l’abri de tout évènement tragique : c’est une peur aux accents superstitieux, on fait semblant pour conjurer le mauvais sort.
Toutefois certaines personnes, notamment celles qui appréhendent, se sentent submergées par le stress avant de sortir se projettent trop loin, trop ardemment. Elles s’imaginent le pire car elles sont persuadées que la situation va dégénérer. Cette peur est pathologique quand l’anxiété est accompagnée de sensations physiques s’apparentant à une crise de panique. La respiration est saccadée, les palpitations se font sentir, des étourdissements. apparaissent. Dans les cas les plus extrêmes ce stress peut aboutir à une impression de mort imminente qui transforme la sortie en parcours du combattant.
La méthode Palo Alto : une solution proposée par les thérapeutes
Ce stress au moment de sortir peut être traité par l’approche systémique de Palo Alto. Cette solution thérapeutique cible le stress en étudient les relations sociales et les interactions que la personne noue avec le monde. Cette méthode s’appuie sur ce que vous vivez ici et maintenant. La technique peut être proposée par un thérapeute (psy, sophrologue). Elle permet l’éclosion de solutions en moins de 2 mois. Voici les fondements :
- Votre système relationnel.
- Les difficultés doivent être associés à l’environnement dans lesquelles surgissent.
Hypnose : une solution pour réduire le stress
Il est tout à fait possible de traiter cette angoisse en optant pour des solutions et techniques tirées du langage hypnotique : l’hypnose Ericksonienne. Elle vise à communiquer des messages, des assertions spécifiques à destination du cerveau dans certains contextes précis. Ainsi, cette hypnose chamboule les réactions émotionnelles. Au cours d’une séance thérapeutique, l’hypnose reprogramme le cerveau à réagir de façon positive pour surmonter une peur. La transe hypnotique rend plus ouvert aux suggestions”. Cette solution n’est pas instantanée. Elle est efficace répartie sur plusieurs séances, il faut y pas à pas.
Chaque semaine, vous remarquerez les premiers progrès, vos exploits sous forme de défis : se rendre à une soirée, dans un centre commercial. Avec l’hypnose, on accède alors à un état de conscience modifié. D’après les études de l’université de Stanford (revue Cerebral Cortex), il est prouvé que les connexions et l’activité cérébrales sont altérées sous hypnose. L’action et la réflexion subissent alors une dissociation permettant l’intégration de nouveaux apprentissages permettant de limite les symptômes psychosomatiques lors de crises, modifie les réactions dans les phobies.
La thérapie comportementale et cognitives contre le stress
Entreprendre une thérapie est nécessaire, la compléter avec des compléments, des médicaments viendra parfaire “votre guérison”. Ces compléments s’inscrivent dans un écosystème global de prise en charge. Ils font partie de la boite à outils permettant de cibler cette peur. Ils sont en quelques sorte la touche finale qui va vous aider à vous débarrasser de cette peur irrationnelle, ce stress.
La thérapie comportementale et cognitive (TCC) est la solution souvent plébiscitée. Il s’agit d’une thérapie brève (de quelques mois pouvant s’étendre jusqu’à 2 années). Son objectif est de substituer les pensées négatives et les comportements inadéquats par des idées et des réactions en adéquation avec la réalité. “L’enjeu de cette solution est l’analyse fonctionnelle : identifier le fonctionnement du trouble et la raison de sa ténacité en dépit des efforts du patient”,
La personne stressée entame alors un travail d’apprentissage pour mieux comprendre les ressources intérieures dont elle dispose. Le thérapeute tachera de repérer les subterfuges déployés pour maitriser sa peur ou atténuer les symptômes du stress (comme ne pas sortir sans être en bonne compagnie, porter des lunettes noires ou un masque pour se protéger du regard des autres…) Quand ces stratégies d’évitement et mécanisme de protection auront été identifiés, il faudra les combattre car ils alimentent les cercles vicieux. La TCC tend à “apprivoiser” l’anxiété.
Les thérapies par exposition à la réalité virtuelle pour traiter la peur
Une nouvelle forme de thérapie pour lutter contre le stress de la foule, des grands espaces, des sorties réside dans l’utilisation de nouvelles technologies qui révolutionnent l’approche thérapeutique. Ces outils numériques peuvent éviter les aléas et les aggravations des situations réelles par le biais de l’exposition progressive à la peur. Un thérapeute peut vous faire découvrir une thérapie par une exposition graduelle en réalité virtuelle (TERV). Vous visualiserez ainsi des environnements virtuels plus vrais que nature, conçus pour les agoraphobes, les personnes souffrant de stress au moment de sortir. Différents scénarios sont disponibles : rue fréquentée, supermarché, espace isolé, transports en commun. La réalité virtuelle fonctionne par l’intermédiaire de canaux visuels et sonores.
Elle en est à ses balbutiements mais les débuts sont encourageants. En effet, l’individu reconstruit inconsciemment les informations qui lui manquent. Le patient est alors en mesure d’inhiber sa propre présence dans le monde réel pour se plonger dans la sphère virtuelle. Nous fonctionnons tous différemment et nous sommes tous plus ou moins disposés à nous immerger dans le virtuel. C’est la sensation que nous ressentons dans les salles obscures lors d’une projection. En effet, certaines personnes sont absorbées, immergées dans l’action que la frontière entre fiction et réalité finit par se confondre.
Cette thérapie par l’immersion est un pour reprendre confiance et triompher de certains obstacles. Ce stress modifie votre perception de vos aptitudes à accomplir des tâches même les plus faciles. Ces constats d’échecs à répétition finissent par mettre à mal la valeur que vous vous attribuez. Dans ces environnements, vous pourrez mettre à profit les nouvelles techniques et apprentissage. Vous aurez de multiples terrains de jeu pour vous exercer et varier les types de situations en augmentant la jauge “personnes” “bruit” par exemple pour tester vos limites.
Calmer le stress par la médecine douce
Vous l’aurez compris de nombreuses thérapies et médecines douces peuvent remédier à votre problème. Ces techniques peuvent être prodigués par des thérapeutes (sophrologues, coachs). Elles se basent sur des exercices physiques (comme le yoga, la méditation ou les exercices de respiration) ou des techniques reposant sur les processus dissociatifs ayant pour but de dépotentialiser le conscient pour avoir accès aux ressources du patient (l’EMDR, l’HTSMA ou l’hypnose). Elles partent du postulat que nous possédons tous en nous les clés et les ressources pour solutionner notre stress.